Quoique tu fasses
Quoique tu fasses
La vie me traverse
me transperce
– ton regard –
– une averse –
– ton indifférence –
– ton amour –
quoique tu fasses
La vie me traverse
me transperce
– le sourire d’un ami –
– l’arbre qui frémit –
– l’hiver qui s’enfuit quand cet oiseau rit –
quoique tu fasses
la vie me traverse
me transperce
– tes cris de folie –
– ta passion pourrie –
– un faux destin écrit –
– je suis qui je suis –
quoique tu fasses
je me dresse
je suis
là
devant toi
Ou que tu sois
je te vois, je veille
et je reste moi.
Je suis la beauté du monde oublié.
Je suis la douceur des éloignés.
Je suis le réveil des perdus.
Je suis celle qui revient,
celle qui retrouve,
celle qui chante le fracas de ses pas,
celle qui crée sa maison dans son ventre,
celle qui pleure dans les bras du vent,
celle qui aime le volcan de l’âme,
celle qui répond à l’appel de l’Amour,
l’Amour qui me traverse
qui me transperce.
la vie m’invite
pas après pas
à l’Amour.
La vie me traverse
me transperce
– ton regard –
– une averse –
– ton indifférence –
– ton amour –
quoique tu fasses
La vie me traverse
me transperce
– le sourire d’un ami –
– l’arbre qui frémit –
– l’hiver qui s’enfuit quand cet oiseau rit –
quoique tu fasses
la vie me traverse
me transperce
– tes cris de folie –
– ta passion pourrie –
– un faux destin écrit –
– je suis qui je suis –
quoique tu fasses
je me dresse
je suis
là
devant toi
Ou que tu sois
je te vois, je veille
et je reste moi.
Je suis la beauté du monde oublié.
Je suis la douceur des éloignés.
Je suis le réveil des perdus.
Je suis celle qui revient,
celle qui retrouve,
celle qui chante le fracas de ses pas,
celle qui crée sa maison dans son ventre,
celle qui pleure dans les bras du vent,
celle qui aime le volcan de l’âme,
celle qui répond à l’appel de l’Amour,
l’Amour qui me traverse
qui me transperce.
la vie m’invite
pas après pas
à l’Amour.
Souffler sur le sable
Au bord de mon âme, il y a un rivage de dunes enlisées
~ ~ ~
u.n r.e.m.p.a.r.t
~ ~ ~
Je voudrais demander au Dieu du Vent de m’aider à souffler sur chaque grain.
J’aimerais laisser s’envoler les filets de poussière.
J’aimerais transformer cette nuée en paillettes arrosées de nos rires légers.
J’aimerais que ce sable glisse sur des coulées de “je t’aime”.
Je connais trop cette amertume dont la dureté crisse sur ma peau de lagune.
Si seulement je pouvais souffler,
juste libérer mon corps de ses cadenas ensablés.
Un lendemain au jardin
Les yeux plissés,
des bouquets de lumière derrière les paupières,
je souris à ma mélancolie.
Je me réveille en douceur
et mon cœur encore endormi
s’émerveille
la peau fripée par le sommeil,
dans le calme de la rosée reflétée
au fin fond de mes yeux plissés.
des bouquets de lumière derrière les paupières,
je souris à ma mélancolie.
Je me réveille en douceur
et mon cœur encore endormi
s’émerveille
la peau fripée par le sommeil,
dans le calme de la rosée reflétée
au fin fond de mes yeux plissés.
Lever de soleil
Une lumière,
un éclair
zèbre
mes ténèbres
choque
et claque.
La clarté
inonde
l’embrumée
à la seconde.
Accepter
le miroir,
plonger
pour s’y voir.
Accepter
les déboires,
plonger,
tout un art !
Retrouver
la paix
et la flamme
se retrouver
quiet
et calme.